La journée réservée à la presse est la plus importante pour nous, puisque c'est celle durant laquelle nous devons tester le plus de jeux, avant que les files d'attente deviennent interminables. Comme l'année passée, nous avons fait un rapide arrêt sur le stand Wargaming, le temps que nos bateaux et tanks sur World of Warships et World of Tanks soient détruits à la vitesse de l'éclair par des joueurs expérimentés.
Nous avons ensuite déambulé dans le hall pour arriver au stand Xbox, qui met toujours de nombreux jeux en avant. Au vu des files d'attente, nous avons commencé par PlayerUnknown's Battleground, ou PUBG pour les intimes, à travers une petite animation sympathique. Nous sommes monté dans la soute d'un avion, où un animateur nous a présenté ce qui allait suivre et l'équipement auquel nous aurions droit, avant de "sauter" de l'avion pour arriver devant une série de Xbox One. Pas de mode Battle Royale ici, mais un match à mort en équipe dans une zone très (trop ?) restreinte de la carte. N'ayant jamais joué à ce genre de jeu avec une manette et le jeu étant en allemand, les débuts de partie ont été très difficiles et nous avons réalisé un très joli suicide collectif en ayant sauté de l'avion trop tôt, hors de la zone de combat. Une réapparition et un parachutage plus loin, nous avons majoritairement pu poser nos pieds sur terre. Là, j'ai pu voir en direct ce qui se disait sur internet à propos de la version Xbox One du jeu : même en local et sur des kits de développement de la console, ce qui devrait apporter les conditions les plus stables possibles, il y avait de nombreuses baisses de framerate et micro lags. Le personnage a beau être plus détaillé que le reste, les décors sont relativement pauvres et ne sont pas digne de cette génération en terme de graphismes.
Une déception et une défaite plus tard, nous avons fait un arrêt sur Spyro : Reignited Trilogy pour un rapide essai sur un niveau remasterisé dont les mécaniques n'ont pas vieilli malgré l'âge. Ce lifting principalement graphique ne peut faire que du bien à ces jeux mythiques de l'époque, malgré le fait que pour pouvoir profiter pleinement de la trilogie avec la version physique, il faudra télécharger l'intégralité des épisodes 2 et 3 qui pèsent l'équivalent d'un jeu très gourmand tels que Grand Theft Auto V ou Forza Motorsport 7, de quoi mettre à genoux une bonne partie des disques durs des consoles.
La matinée s'est achevée sur une longue file d'attente d'une heure afin de pouvoir toucher à Ori and the Will of the Whisps. Nous avons attendu dans une petite pièce où les éclairages et la décoration donnaient un rendu très poétique à l'image du jeu. Une fois arrivés devant la console, nous avons découvert un jeu de plateforme avec des contrôles très intuitifs et une direction artistique qui force le respect, le tout dans ce qui nous a semblé une courte démonstration. Il s'agira probablement d'un must-have de cette Gamescom et j'attends sa sortie avec intérêt.
Nous avons ensuite fait une petite pause pour reprendre des forces autour d'un bon repas, avant de débuter l'après-midi sur le stand Ubisoft avec The Division 2, un TPS en coopération qui nous a présenté une mission à 4 joueurs. Encore une fois, le jeu était en allemand et il m'a fallu un peu de temps pour adopter toutes les mécaniques, mais il s'est révélé plutôt beau, intuitif et nerveux, avec de beaux affrontements et des ennemis pas toujours simples à éliminer dans des environnements beaucoup plus ensoleillés que le premier opus. Une sortie à surveiller de près. Nous pouvions par ailleurs prendre des photos dans un décor du jeu et notre Reegar s'est pris au jeu pour nous offrir ce magnifique cliché (parmi d'autres).

En tant que joueurs de Guild Wars 2, nous tenions à faire une tentative sur d'autres MMORPG présents sur le salon, à commencer par Final Fantasy XIV chez Square Enix, pour lequel nous avions réussi à tomber un boss sur deux l'année passée. Fini le DPS, j'ai souhaité essayer un rôle de soigneur mais tout ne s'est pas passé comme prévu, étant donné que la moitié des sorts présentés sur la carte de ma classe n'étaient pas présents dans ma barre de compétences. Le jeu en allemand n'aidant pas, je me suis contenté d'une poignée de sorts qui n'ont pas pu maintenir efficacement les tanks en vie sur les deux essais.
Le groupe s'est ensuite réduit et nous sommes allés dans la file de Metro Exodus, suite de Metro: Last Light. Après une heure d'attente et une courte cinématique introduisant l'histoire, on se retrouve armé et échoué sur une rive dans un environnement qui semble abandonné et que l'on peut explorer à notre guise pour trouver de nombreux détails. En avançant vers la suite de l'histoire, on ramasse une arbalète, qui couplée au fusil d'assaut, se retrouve vite à court de munition lors des affrontements face à des ennemis présents en grand nombre dans un camp. N'ayant qu'une petite demi-heure pour découvrir la démo, je n'ai pas pu utiliser les nombreuses ressources récoltées dans le système de craft, réparties dans différentes catégories.